Réalisation d’un journal scolaire par des élèves allophones nouvellement arrivés en France

DOI : 10.57086/dfles.914

p. 101-110

Résumés

L’article porte sur la réalisation d’un journal scolaire par des élèves allophones nouvellement arrivés (EANA) en France, scolarisés en collège. Ce projet, mené dans le cadre d’une séquence de français langue seconde et français langue de scolarisation (FLS, FLSco) en unité pédagogique pour élèves allophones arrivants (UPE2A), permet de viser des objectifs relevant à la fois de la langue et de l’éducation aux médias et à l’information (EMI). Trois étapes sont détaillées : l’appropriation des notions clés de l’EMI, la réalisation du journal et sa diffusion.

This article is about the production of a school newspaper by allophone students who recently arrived in France (EANA) in middle school. This project, carried out as part of a FLS and FLSco chapter in a UPE2A, provides occasions to teach French as a language of schooling, and to educate about the media (EMI). Three steps are detailed: the appropriation of the key notions of EMI, the production of the journal, and its distribution.

Index

Mots-clés

éducation aux médias, journal, approche actionnelle

Keywords

media education, newspaper, action-oriented approach

Rubriques

Pratique de classe

Plan

Texte

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Contexte institutionnel

Les pratiques qui sont décrites dans cet article ont eu lieu en France, en collège, dans un dispositif UPE2A (unité pédagogique pour élèves allophones arrivants). Au sein de ce dispositif, 24 collégiens migrants de treize nationalités différentes et de 11 à 16 ans apprennent le FLSco pendant douze mois à raison de 12 heures hebdomadaires en moyenne. Ils sont parallèlement inscrits dans une classe dite « ordinaire » correspondant en général à leur classe d’âge (MEN, 2012).

Introduction

Surexposition aux médias, défiance envers la presse ou rupture totale avec l’actualité, ces difficultés qui touchent les élèves ont rendu l’éducation aux médias et à l’information (EMI) essentielle à leur formation. L’EMI figure dans les programmes de lettres (MEN, 2020) afin que les élèves apprennent à devenir des « citoyens éclairés », qu’ils développent leur sens critique et qu’ils soient capables de diffuser eux-mêmes des informations (MEN, 2022a, 2022b, 2023a).

Il apparaît tout aussi indispensable de développer ces compétences avec les EANA durant l’année en UPE2A. Aux enjeux déjà présents en classe « ordinaire » s’ajoutent, pour les élèves allophones, les enjeux de l’apprentissage de la langue française, du développement de leur culture et de leur inclusion en classe et dans la société française.

Dans cet article, une séquence est décrite et analysée. Au cours de cette séquence, les élèves allophones étudient des médias et réalisent un journal, c’est-à-dire une compilation d’articles écrits sur l’actualité internationale, la vie au collège, des aspects de leurs cultures ainsi que des jeux (CLEMI, 2023).

Cette séquence vise à développer les compétences des élèves à s’informer et à diffuser l’information. Les objectifs principaux de la séquence sont de maitriser les notions clés de l’information, de découvrir des médias français, de réaliser un journal propre au dispositif UPE2A en s’appuyant sur les médias étudiés et de diffuser ce journal à l’échelle de l’établissement. Cette séquence répond à la définition de l’approche actionnelle (Conseil de l’Europe, 2023) puisque les élèves vont s’engager activement dans un projet authentique, de façon prolongée en collaborant (Reverdy, 2013).

Comment ce projet permet-il aux élèves d’acquérir des connaissances et des compétences linguistiques ? En quoi la réalisation pas à pas d’un journal, plus qu’un objectif de fin de séquence, constitue-t-elle un éclairage sur les rouages de l’information ? L’article tente de répondre à ces questions.

Les différentes étapes de ce projet d’écriture peuvent être résumées ainsi : la définition des notions clés, la lecture d’exemples, la motivation par l’annonce du projet, le remue-méninge ou « la conférence de rédaction » pour trouver des sujets d’articles, la recherche d’informations et de vocabulaire, le brouillon, la correction, la rédaction au propre et l’illustration, l’impression d’une première version, la relecture collective, l’impression finale, le pliage, la présentation à l’oral lors de la distribution au sein du collège.

La séquence est réalisée sur une durée d’un mois. Elle intervient en fin d’année scolaire car elle faire appel à des acquis des séquences précédentes et afin de permettre le compte-rendu de sorties et de projets effectués en cours d’année. La séquence n’occupe qu’un tiers de l’horaire hebdomadaire en UPE2A. Un élève travaille donc en moyenne 4 heures par semaine sur ce projet. La phase d’appropriation dure deux semaines, la phase de rédaction une semaine et demie et la phase de diffusion une demi-semaine.

La rédaction d’articles ne fait pas l’objet d’une évaluation classique, même si l’enseignant peut jauger la capacité d’un élève à se saisir des outils à disposition (dictionnaires, leçons du cahier, appropriation de textes modèles) ou à s’autocorriger entre l’étape du brouillon et du propre. D’autres compétences travaillées lors de la séquence feront l’objet d’évaluations développées dans l’article.

1. Appropriation des notions clés

Lors d’un état des lieux, il s’agit premièrement de savoir quelles notions du vocabulaire des médias les élèves maitrisent dans leur langue maternelle. Il ne suffit pas de leur donner le terme en français et sa traduction en langue maternelle. Les notions doivent parfois être expliquées, déduites ou exemplifiées. Le professeur peut s’appuyer sur les conceptions des élèves, en encourageant les élèves à les développer ou à les corriger. Par exemple, pour définir ce qu’est un journal, une élève confond le journal et le catalogue d’un magasin discount. À partir de cette confusion, les élèves déterminent que le catalogue a pour but de vendre des objets alors que le journal a pour but de faire connaitre l’actualité. Ainsi, les idées reçues sont démêlées pour aboutir à quelques définitions simples.

La définition d’une information est également co-construite. Dans un premier temps, les élèves proposent des exemples d’informations internationales, au sujet des conflits, au sujet de personnalités politiques, etc. Le professeur peut alors jouer avec l’échelle (en leur demandant des informations concernant leur classe, le collège, la ville, la France, leur pays d’origine) ce qui aide à comprendre la notion.

Le mot « information » étant éclairci, les élèves listent les moyens de s’informer. Enfin, le professeur demande aux élèves comment ils se tiennent informés de l’actualité. Un élève est capable de citer la chaine de télévision BFMtv. Un autre mentionne le site internet Actu.fr. Aucun autre élève ne connait de médias français. Cinq élèves regardent en famille les informations télévisées de leurs pays d’origine. Pour certains, l’actualité est violente et douloureuse. Quelques élèves réfugiés parlent spontanément d’un besoin quotidien de s’informer, alors que d’autres ont choisi de ne plus regarder dans la direction de leur pays d’origine.

À présent, le défi est de leur donner envie de s’intéresser à l’actualité française. Le professeur étale divers périodiques sur une table et les invite à se servir. Ils choisissent. Ils feuillettent, lisent parfois. S’ils changent sans cesse de périodique, leur intérêt n’est pas encore acquis. S’ils éprouvent le besoin de pointer une image ou de partager ce qu’ils lisent avec leur voisin, c’est que l’intérêt est éveillé. Le professeur demande alors aux élèves de lire le titre ou de faire le résumé d’un article qui les a amusés ou étonnés. Les grands débutants peuvent montrer une photo qui les interpelle. Cette activité permet de créer un échange et de susciter encore l’intérêt du groupe.

Pour continuer, les élèves étudient lors de plusieurs séances des articles, leurs titres et leurs structures. L’étude d’articles permet d’aborder des points de langue en contexte : le vocabulaire des médias, le passif, la phrase verbale et non verbale à travers les titres d’articles, l’effet des phrases interrogatives sur le lecteur. Le pluriel des mots est également abordé, avec pour porte d’entrée la déclinaison journal/journaux. Ces points de langue sont repris lors de séances d’étude de la langue et leur maitrise fait l’objet d’évaluations écrites.

Ils travaillent avec des articles de l’actualité locale. Les articles étudiés peuvent être un fait divers insolite de la commune ou des articles au sujet du collège. Un des articles employés dans la séquence porte sur l’expérimentation du handisport par les collégiens. Un autre article porte sur la victoire des élèves allophones à un concours d’écriture régional l’année précédente. Ces articles font référence à leur environnement proche et sont donc davantage susceptibles de les faire s’intéresser à la presse.

Le professeur leur demande ensuite où ils peuvent accéder à ces journaux. En les aiguillant, ils évoquent le coin presse du CDI (Centre de Documentation et d’Information). Le but est de leur donner envie de fréquenter régulièrement cet espace du collège, les bibliothèques municipales, les kiosques et magasins de journaux de la ville. L’objectif est d’en faire ainsi des citoyens qui s’intéressent à leur environnement, à la politique, à l’écologie, aux événements locaux.

La séance suivante est une séance de recherches en salle informatique avec les élèves d’un niveau intermédiaire (niveau A2). Parmi une liste de sites d’actualités donnés, ces derniers ont pour tâche de faire le compte rendu d’un article français qui traite de leurs pays d’origine. Ils développent ainsi leur capacité à synthétiser un texte lu. Dans leur choix de l’article, il revient souvent un besoin de dire « mon pays ce n’est pas que la guerre, ce n’est pas que la violence ».

Les termes de l’EMI étant maitrisées et les différents médias identifiés, une phase de création débute. Les notions étudiées seront alors réinvesties.

2. Réalisation du journal

Après cette phase de définitions et d’exemples vient l’annonce du projet de la réalisation du journal. Un élève devine qu’il s’agit d’un journal à propos du dispositif. Interrogés sur les destinataires du journal, ils pensent immédiatement aux autres collégiens, mais ils ne songent pas au personnel du collège. Durant cette étape, ils réalisent qu’ils sont dignes d’intérêt et qu’ils ont des choses à dire sur eux ainsi que sur leur année au collège. Ils sont motivés et s’engagent dans le projet.

Ils observent ensuite les logos de nombreux médias et les décrivent. Ils ont pour consigne de proposer le nom du journal et d’ébaucher un logo. Par la suite, ils votent pour retenir un seul logo. Pour certains élèves, c’est un premier vote, car ils n’étaient pas tous présents en début d’année scolaire, lors de l’élection des représentants d’élèves. Suite aux résultats du vote, un élève grand débutant est chargé de réaliser le logo retenu au propre avec un logiciel. Ce projet offre ainsi de nombreuses possibilités d’inclure les grands débutants en leur assignant des tâches accessibles (David & Abry, 2018).

Les élèves listent alors leurs idées de sujets d’articles. Ils collaborent et se répartissent les sujets. Ils peuvent rédiger un article seuls ou à deux.

Les sujets retenus sont les suivants :

  • La présentation du dispositif : L’UPE2A est parfois méconnue des collégiens et acteurs de l’établissement. Cet article donne de la visibilité aux allophones. De plus, écrire sur leur dispositif, sur leur propre statut, est l’occasion d’une autoréflexion. Par exemple un élève écrit d’abord « nous ne parlons pas français » puis se corrige « nous apprenons le français ».
  • L’interview d’un élève par un autre : Ils repensent alors aux questions qu’ils suscitent auprès de leurs camarades de classe « ordinaire ». Ces questions portent sur leur adaptation à la vie en France, sur la vie dans leur pays d’origine, sur les conditions d’enseignement dans le dispositif. Ils se sentent valorisés par l’intérêt qui leur est porté.
  • Une comparaison des différents alphabets et des langues des élèves : Ils réalisent la richesse culturelle du dispositif en constatant le nombre important de langues qu’ils parlent couramment (dix-sept langues).
  • Un compte-rendu des sorties et des projets effectués au cours de l’année : Écrire cet article réactive leurs connaissances et constitue une mise à jour pour les élèves qui sont arrivés plus tardivement dans l’année scolaire.
  • Une actualité de leurs pays d’origine résumée en une phrase, la présentation d’un sport traditionnel, une recette de cuisine d’un parent d’élève : Ces articles permettent une valorisation de la culture de leurs pays d’origine.
  • Des jeux pour connaitre les drapeaux des pays : Le peu de texte de cet élément du journal permet d’inclure les plus débutants dans le projet. De plus, les jeux du journal attirent les lecteurs.
  • Une playlist YouTube accessible depuis un QR code : Cette playlist est la compilation de chansons choisies par les élèves. Ces chansons sont présentées en classe, à l’oral, par les élèves lors d’exposés. Ils ont eu pour consigne de choisir une chanson de leurs pays d’origine et d’en présenter le chanteur. Ces exposés permettent aux débutants arrivés en fin d’année d’apprendre à présenter une personne. Les débutants sont évalués lors de ce travail. Quant aux élèves d’un niveau plus avancé qui maitrisent les compétences de présentation simples, une différentiation des exigences est prévue, permettant une progression spiralaire. Pour ces élèves s’ajoute la consigne d’expliquer brièvement le texte de la chanson choisie. Quel que soit leur niveau de français, faire écouter une chanson au groupe est un moyen de s’exprimer. Un débutant réfugié a ainsi choisi une chanson dénonçant la guerre. L’écriture d’un journal est, de ce fait, un outil d’expression et de partage culturel précieux pour les allophones.

Chaque élève ou binôme ayant son sujet de rédaction, plusieurs heures sont dédiées à les mener vers la production écrite. Selon leur niveau de français, différentes méthodes leur sont proposées. Les plus débutants, qui ne rédigent pas des phrases mais qui ont des tâches plus simples comme la rédaction de listes, travaillent essentiellement avec le dictionnaire de traduction. Des élèves d’un niveau intermédiaire dégagent des structures de phrases dans les articles modèles et les complètent. Les élèves plus avancés pratiquent la méthode des cinq questions ou 5QOCP (qui ? quoi ? quand ? où ? comment ? pourquoi ?) (Beaugrand & Lecoq, 2018). Ces deux dernières catégories d’élèves recherchent le vocabulaire à l’aide de dictionnaires bilingues. Ils ont aussi à leur disposition le cahier de FLS/FLSco, des Bescherelle et l’aide de l’enseignant. Ils écrivent premièrement des mots-clés, des listes. Puis, ils rédigent un texte au brouillon qui est ramassé et corrigé. Enfin, ils réécrivent un texte au propre et sur ordinateur. Ce texte nécessitera encore quelques corrections mineures. La phase de rédaction s’achève (voir Annexe).

3. Diffusion du journal

Le journal terminé, il est tiré une première fois et relu en classe, ce qui permet à tous de s’exercer à la lecture à voix haute, de découvrir les articles de leurs camarades et de coopérer lorsque les élèves s’accordent sur les derniers choix de mise en page. Puis, le journal est imprimé et les élèves participent au pliage sous forme de livret. Il doit à présent être diffusé.

La réflexion collective autour de la diffusion du journal permet de réviser à l’oral les différents lieux et acteurs de l’établissement. Il est décidé de prévoir des exemplaires pour chaque salle de classe afin qu’ils soient lus par les autres élèves lors du temps de lecture quotidien. Ce rituel, « le quart d’heure lecture », est une pratique préconisée par le ministère de l’Éducation nationale (MEN, 2023b) et destinée à susciter le goût de la lecture. La diffusion est aussi numérique. Le journal est accessible sous format PDF sur le site du collège pour que chaque élève, parent, enseignant et personnel non enseignant puisse y accéder. Sa promotion est également faite sur l’écran télévisé du hall.

Un temps d’entrainement à la production orale est prévu avec les élèves d’un niveau intermédiaire voire avancé (A2-B1). L’objectif est que les EANA produisent un discours présentant le journal et incitant leurs camarades de classe ordinaire et des autres dispositifs du collège à le lire. Les explications et arguments des EANA sont étayés et consignés par l’enseignant et les EANA disposent du reste de la séance et de la fin de semaine pour s’exercer à faire la promotion du journal.

La semaine suivante, le journal est distribué par les élèves eux-mêmes. Accompagnés de l’enseignant, ils se rendent dans chaque salle et dans chaque bureau. Ils s’entrainent ainsi à prendre la parole, ils travaillent leur savoir-être et ils développent leur compétence à expliquer ainsi qu’à argumenter. Ce travail fait l’objet d’une évaluation orale par compétences communiquées aux élèves au préalable. Cet exercice les effraye au début mais ils y prennent très vite goût. Deux exemplaires sont donnés au professeur documentaliste qui l’enregistre dans le fonds du CDI et les place sur la table des nouveautés et au coin presse.

Mais le journal sera aussi diffusé au-delà de l’établissement. Les EANA reçoivent un exemplaire à emporter chez eux et ils sont fiers de le partager avec leur famille. Enfin, le professeur partage le journal avec d’autres enseignants de FLS/FLSco en UPE2A pour une diffusion interétablissements dans le but que d’autres EANA, d’autres dispositifs UPE2A le lisent et pour qu’ils puissent eux aussi tenter l’aventure.

Cette étape vient couronner le travail des élèves et donne tout son sens au projet. C’est aussi l’occasion de tisser des liens entre les EANA et les autres élèves. Elle permet à la fois aux EANA de mieux connaitre le collège et de donner de la visibilité au dispositif UPE2A au sein de l’établissement.

Conclusions

La responsabilité de rédiger un journal qui a pour but d’être diffusé pousse les élèves à rechercher rigoureusement l’information. Il s’agit en effet de s’informer pour informer les autres. Écrire sur soi, pour l’autre permet aussi une autoréflexion et une valorisation de soi, de sa culture d’origine.

Écrire un article de journal est particulièrement bénéfique puisque les élèves pratiquent l’écriture afin de communiquer. Ils écrivent dans des conditions authentiques. De plus, l’écriture d’articles explicatifs permet, à l’image de l’interview retranscrite, de varier de l’écrit narratif fictif habituel.

Ce projet en classe de FLS/FLSco, en développant leurs compétences linguistiques par l’EMI, est un pas de plus vers le cours de français en classe ordinaire auquel ils assisteront quelques mois plus tard, à leur sortie du dispositif UPE2A. Mais ce projet permet aussi un apprentissage de la citoyenneté par la collaboration avec les pairs et par l’ouverture culturelle sur la France.

Le professeur, de par sa posture, pilote et organise l’avancée du projet, maintient une atmosphère de travail et de collaboration, tisse, met en relation le dehors et le dedans de la classe. Il étaye le travail des élèves, en mettant à leur disposition des exemples et des ressources (Bucheton & Soulé, 2009). Il joue le rôle d’éditeur, en pointant ou en corrigeant les erreurs. Mais cette séquence est aussi pour lui l’occasion de tisser des liens avec les élèves. Il apprend beaucoup par leurs récits d’expériences et par les éléments de culture qu’ils partagent. Ce ne sont pas uniquement les élèves qui s’informent sur la France mais ils informent aussi autrui au sujet de leur année en UPE2A et au sujet de leurs cultures. Le projet d’écriture d’un journal constitue un véritable échange et une formidable aventure collective.

Bibliographie

Beaugrand, C. & Lecoq, B. (2018). Écrire en FLS et FLSco. Canopé.

Bucheton, D. & Soulé, Y. (2009). Les gestes professionnels et le jeu des postures de l’enseignant dans la classe : un multi-agenda de préoccupations enchâssées. Éducation et didactique, 3(3), 29-48.

CLEMI. (2023). Créer un journal. https://www.clemi.fr/fr/medias-scolaires/creer-un-journal.html.

Conseil de l’Europe. (2023). L’approche actionnelle : Cadre européen commun de référence pour les langues (CECR). https://www.coe.int/fr/web/common-european-framework-reference-languages/the-action-oriented-approach.

David, C. & Abry, D. (2018). Classe multiniveaux et pédagogie différenciée. Hachette FLE.

MEN. (2012). Circulaire no 2012-141 du 2 octobre 2012 relative à l’organisation de la scolarité des élèves allophones nouvellement arrivés. https://www.education.gouv.fr/bo/12/Hebdo37/MENE1234231C.htm?cid_bo=61536.

MEN. (2020). Programme d’enseignement du cycle des approfondissements. https://cache.media.education.gouv.fr/file/31/89/1/ensel714_annexe3_1312891.pdf.

MEN. (2022a). Une nouvelle dynamique pour l’éducation aux médias et à l’information. https://www.education.gouv.fr/bo/22/Hebdo4/MENE2202370C.htm.

MEN. (2022b). Vademecum éducation aux médias et à l’information. https://eduscol.education.fr/document/33370/download?attachment.

MEN. (2023a). Éducation aux médias et à l’information. https://eduscol.education.fr/1531/education-aux-medias-et-l-information.

MEN. (2023b). Le quart d’heure lecture. https://eduscol.education.fr/3757/le-quart-d-heure-lecture.

Reverdy, C. (2013). L’apprentissage par projet : le point de vue de la recherche, Dossier d’actualité Veille et Analyses, 82, 46-55.

Annexe

Annexe 1

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Annexe 2

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Illustrations

Citer cet article

Référence papier

Florine Hoegy, « Réalisation d’un journal scolaire par des élèves allophones nouvellement arrivés en France », Didactique du FLES, 2:2 | 2023, 101-110.

Référence électronique

Florine Hoegy, « Réalisation d’un journal scolaire par des élèves allophones nouvellement arrivés en France », Didactique du FLES [En ligne], 2:2 | 2023, mis en ligne le 22 décembre 2023, consulté le 27 avril 2024. URL : https://www.ouvroir.fr/dfles/index.php?id=914

Auteur

Florine Hoegy

Diplômée d’une licence de lettres modernes et d’un master d’enseignement des lettres, l’auteur a également obtenu le CAPES de lettres modernes et une certification FLS. Elle a enseigné le FLE à l’université aux États-Unis ainsi qu’au Canada. Elle a enseigné la littérature francophone et la linguistique jusqu’au niveau bac + 3 au Canada. Elle a enseigné la linguistique en cours préparatoires au concours d’orthophoniste en France. Elle enseigne actuellement le FLS/FLSco et coordonne l’UPE2A du collège Caroline Aigle de Strasbourg. Ses recherches portent sur la littérature francophone, la didactique de FLS/FLSco par l’approche actionnelle et la prise en compte de la diversité culturelle.

Droits d'auteur

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