Dans la multitude des rencontres hasardeuses ou intentionnelles, une prise de conscience évolue constamment dans notre entourage mais également dans notre environnement. Celle-ci se déploie grâce à la transmission du savoir. Émetteur et récepteur à la fois, chaque être humain se positionne d’après son vécu. L’objectivité n’existe pas, chaque pensée est subjective, et dépend d’un contexte personnel. Chaque idée est influencée culturellement, politiquement et socialement. Aucune pensée est relative aux autres, et aucun savoir arrivera à la destination de son récepteur sans avoir subi cette étape. C’est de cette manière que la censure et la propagande prennent forme également.
Aujourd’hui, pour s’exprimer, il faut prendre conscience de ses origines, de son éducation et de son environnement. Il convient d’introduire la représentation comme une forme de rencontre optionnelle et non indispensable.
En fin de compte, il faut renouveler avec soi et l’autre pour qu’un jour, nous puissions créer une constellation d’un savoir polyphonique : face à face, joue contre joue et main dans la main.